LA PLUME DU PAYSAN GONAVIEN

LA DERNIÈRE CHANCE

« Nous avons eu notre dernière chance. Si nous n'élaborons pas un autre système, plus grand et plus équitable, nous nous trouverons au seuil d'Harmaguédon. » Ces paroles furent prononcées par le général Douglas MacArthur le 2 septembre 1945, sur le cuirassé Missouri, lorsqu'il reçut la reddition des Japonais. Moins d'un mois plus tôt, le 6 août, en ce dimanche matin ensoleillé, un bombardier B-29 surnommé Enola Gay avait largué la première bombe atomique et de ce fait, changé le cours de l'histoire. La dévastation avait été si horrible que MacArthur s'était senti poussé à mettre le monde en garde contre une future apocalypse.

À l'annonce de la destruction de Nagasaki et d'Hiroshima, Winston Churchill eut à son tour une réaction similaire. D'un ton solennel, il déclara : « La mort est au garde-à-vous, obéissante, impatiente, prête à servir, prête à exterminer les masses, prête, au moindre signal, à pulvériser, inéluctablement, les derniers restes de la civilisation. Elle n'attend que son ordre de marche. Elle l'attend de la part d'un être frêle, affolé, depuis longtemps sa victime, mais qui, pour cette seule et unique occasion, est maintenant devenu son maître. »

Quelques décennies après la naissance de l'ère atomique, les guerres font toujours rage autour du globe, et la « mort » ne quitte pas le garde-à-vous. La grande bataille d'Harmaguédon à laquelle MacArthur se référait n'a pas encore éclaté, mais la Bible nous dit que cela ne tardera plus. Cette guerre se déclarera immédiatement avant le retour de Jésus sur la terre. Apocalypse 15 et 16 indiquent le rôle joué par Harmaguédon, comme l'une des sept dernières plaies, dans les événements des derniers jours.

Avant de commencer notre étude, voyons tout d'abord sur quel fond se joueront ces dernières scènes. Apocalypse 14:6-13 détaille les derniers messages que les trois anges proclament en ces derniers jours de l'histoire du monde. Ces messages doivent être donnés avant que la « marque de la bête » et que le « sceau de Dieu » aient été apposés sur les habitants de la terre. Dès que ces trois messages auront été proclamés dans le monde entier, les habitants de la terre devront prendre une décision. Ils pourront soit se rallier totalement à Dieu et à la Bible, soit adhérer à un système s'appuyant sur des traditions humaines en plus de la Bible. Lorsqu'ils auront choisi leur camp, la tragédie frappera ceux qui auront rejeté Dieu. Le troisième ange déclare d'une voix forte (Apocalypse 14:9-13) que celui qui recevra la marque de la bête sera frappé par les dernières plaies. « Il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère », est-il indiqué au verset 10.

Au fur et à mesure que nous étudions le livre de l'Apocalypse, nous avons découvert que Dieu nous aime et démontre une sollicitude inlassable à notre égard. Même si parfois, des avertissements solennels de calamité et de jugement doivent être donnés, il n'en reste pas moins que Dieu veut être notre ami. Il a choisi de faire preuve d'honnêteté à notre égard; il ne nous cache rien, même si cela risque de nous troubler. Par-dessus tout, et c'est là ce qui importe, il désire nous montrer toute la joie et la paix qu'il accorde à ses enfants. Par conséquent, avant de nous donner des détails sur les sept plaies et sur la destruction qu'elles entraînent, Dieu s'arrête une fois de plus pour nous rappeler qu'il est un Dieu d'amour. Nous n'avons pas à craindre notre Créateur. Un jour, le péché et ses tristes conséquences devront disparaître. Notre Père céleste veut mettre un terme à la souffrance, aux relations brisées, aux douleurs atroces causées par le cancer ou le SIDA, au chagrin qui affecte ceux qui perdent un être cher. Certes, le péché doit disparaître, mais pas n'importe comment. Dieu veut enseigner à l'univers une leçon très importante par la manière dont il mettra fin au péché. Chacun doit comprendre à quel point il est destructeur et tragique. Les êtres créés doivent voir les résultats terribles qui se manifestent lorsque Dieu retire sa main protectrice. Lorsque les sept plaies tomberont sur la terre, personne ne voudra jamais plus que le péché se manifeste de nouveau. Poussé par l'amour et la compassion, Dieu dit : « Il est temps maintenant d'exposer les pires laideurs du péché et de résoudre définitivement les problèmes de la planète Terre. »

APOCALYPSE 15 : La mer de verre

Avant de présenter les plaies, Dieu veut encore une fois rassurer ses enfants en leur montrant qu'ils n'ont pas à se faire de souci. Ceux qui auront accepté l'invitation de Christ à le suivent de tout cœur, sont présentés dans un tout autre cadre. Ils ne sont pas terrés dans un trou, tout tremblants. Bien au contraire, ils célèbrent la victoire, debout sur une mer de verre.

1. Quels sont ceux qui se tiendront sur la mer de verre? (Apo. 15:2)

Moïse et les Israélites entonnèrent un chant de délivrance lorsque Dieu ouvrit devant eux la mer Rouge, leur permettant d'échapper aux soldats égyptiens qui les pourchassaient. À la fin des temps, le peuple de Dieu célébrera une délivrance tout aussi spectaculaire. Ils chanteront « le cantique de Moïse » et le « cantique de l'Agneau ». Avec des accents d'allégresse, ils remercieront Jésus-Christ pour la merveilleuse délivrance qu'il leur aura accordée.

Parmi les caractéristiques divines décrites aux versets 3 et 4, lesquelles vous donnent le plus de force et de réconfort?

N'êtes-vous pas reconnaissant que Dieu veuille encourager son peuple en lui montrant cette scène glorieuse avant que les plaies ne commencent à tomber? Dieu souligne ainsi un message important : il sera là pour nous dans les pires circonstances, même lorsque la tragédie du péché semblera tout emporter sur son passage. Votre couple est-il en train de se briser? Avez-vous de la difficulté à joindre les deux bouts? Ou, si vous êtes à l'aise financièrement, peut-être souffrez-vous de solitude ou de dépression? Quelle que soit votre situation, Jésus vous dit que vous trouverez la victoire dans le sang de l'Agneau. Il vous lance une invitation : « Venez à moi […], et je vous donnerai du repos. »(Matthieu 11:28) Jésus est en mesure de nous donner ce repos parce qu’il a le pouvoir de nous aider à solutionner nos problèmes.

Ça me rend bien triste de voir les chrétiens au coeur de Babylone. Ils sont dans toutes les sauces de ce monde. Ils mangent comme le monde, boivent comme le monde, s' habillent comme le monde (vernis, boîte de senteurs, maquillage, faux cheveux, turbans fines, robe et jupe ras de fesses, pantalon bas de fesses, boucles d'oreilles, colliers, bague, etc...), participent à toutes les fêtes païennes ( saint-valentin, fête des mères, fête des pères, Noël, etc...,)
Mes petits enfants, n'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde... 1Jean 2:15, 16
Sortez du milieu d'eux mon peuple et séparez-vous, dit le Seigneur. Ne touchez pas à ce qui concerne est impur.... 2 Corinthien 3:17, 18
Dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles car, les hommes seront égoïstes, amis de l'argent,...aimant le plaisir plus que Dieu, éloignez-vous de ces hommes-là, 2 Timothee 3:1-5
Se swa sa oubyen w pa sa...si w pa sa, chache sa. Lè w finn sa, se pou w rete sa pou w ka sove.
Le chrétien doit être authentique et naturel. Beaucoup se disent chrétiens mais, ils vivent comme les païens. La Parole de Dieu est oui et Amen.
Tite, 1:16 - Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs oeuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d`aucune bonne oeuvre.
Aujourd'hui encore, Dieu nous a fait grâce. Tite, 2:11, 12 - Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l`impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété.
Le monde est attirant certes mais nous devons choisir. Paul, dans son épître à Timothée nous conseillé en ces termes:
1 Timothée, 2:8- 10- Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère ni mauvaises pensées. Je veux aussi que les femmes, vêtues d`une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d`or, ni de perles, ni d`habits somptueux, mais qu`elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu.
Aujourd'hui, comment vivons-nous au sein du monde? Souvent, on entend des chrétiens dire que c'est la modernité comme si Dieu a modernisé toutes choses. 
Qui fréquentez-vous et pour quelle cause? Dieu nous a établis pour éclairer le monde et non pour être éclairés par le monde. Matthieu 5:14, 15
Il nous a établis pour être le sel de la terre pour pouvoir assaisoner le monde et non pour être assaisonnés par le monde. Matthieu 5:13.

En ce jour, Dieu veut que vous et moi changions d'attitude, de comportement et notre façon de vivre. 

Que Dieu vous bénisse

Le martyr Ignace pour la cause de Dieu devant Empereur romain Trajan

 Martyre d’Ignace

Aucun fait dans l’histoire de l’Église primitive n’a été conservé avec plus de soin que le martyre d’Ignace ; aucun récit de ce temps n’est plus célèbre que son voyage d’Antioche à Rome comme prisonnier dans les chaînes.

Ignace était l’un des disciples immédiats de l’apôtre Jean, et évêque ou surveillant de l’assemblée d’Antioche, depuis environ l’an 70. Nous nous souvenons que c’est dans cette grande ville, la capitale de la Syrie et l’une des plus importantes cités de l’empire romain, qu’après les travaux bénis de Paul et de Barnabas, les disciples du Seigneur furent premièrement nommés chrétiens (Actes 11).

Vers l’an 107, l’empereur Trajan se dirigeant vers l’Orient pour combattre les Parthes, passa par cette ville. Il est difficile d’assigner les raisons qui portèrent l’empereur à persécuter les chrétiens durant son séjour à Antioche. Était-ce qu’enflé par ses victoires, il ne pouvait supporter la pensée qu’il y eût dans ses États des gens qui refusaient d’adorer les dieux qui, selon lui, l’avaient rendu vainqueur ? Ou bien voulait-il se rendre propices ceux-ci en persécutant les chrétiens ? On ne sait, mais il menaça de punir de mort quiconque à Antioche refuserait de sacrifier aux dieux.

Désireux de détourner, en l’attirant sur sa tête, l’orage qui menaçait son troupeau, Ignace demanda d’être conduit devant l’empereur pour lui exposer le vrai caractère et la position des chrétiens, et, s’il le fallait, afin de s’offrir pour eux à la mort. Ainsi Trajan fut mis face à face avec cette « absurde superstition », dont jusqu’alors il avait seulement entendu parler. Ainsi, comme au temps de Paul, témoignage fut rendu à l’Évangile devant les grands de la terre, les rendant inexcusables s’ils le rejetaient.

Voici ce que des écrivains anciens rapportent de l’entrevue de l’empereur avec le vénérable évêque. Trajan s’adressant à lui, dit : « Es-tu celui qui, semblable à un démon pernicieux, persévère à contrevenir à mes ordres et entraîne les hommes dans la perdition ? »

— Que personne, répond Ignace, n’appelle Théophore [« Théophore » veut dire celui qui porte Dieu] un démon pernicieux.

— Et qui est Théophore ?

— Celui qui porte Christ dans son cœur.

— Ne crois-tu donc pas qu’ils résident en nous, les dieux qui combattent pour nous contre nos ennemis ?

— Tu te trompes, en appelant dieux les démons des nations ; car il n’y a qu’un seul Dieu qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et tout ce qui est en eux ; et un seul Jésus Christ, son Fils unique, duquel le royaume est ma portion.

— Tu veux dire le royaume de Celui qui fut crucifié sous Pilate ?

— Oui, de Celui qui a crucifié mon péché avec son auteur, et qui a mis le péché tout entier et la malice de Satan sous les pieds de ceux qui Le portent dans leurs cœurs.

— Portes-tu en toi Celui qui a été crucifié ?

— Oui, car il est écrit : J’habiterai en eux et je marcherai en eux.

L’empereur coupa court à l’entretien, en rendant cette sentence : « Puisque Ignace confesse qu’il porte en lui celui qui a été crucifié, nous ordonnons qu’il soit conduit, lié par des soldats, à la grande Rome, afin d’y être déchiré par les bêtes, pour l’amusement du peuple ».

Ce châtiment était réservé aux pires criminels, particulièrement à ceux qui étaient convaincus d’exercer les arts magiques, ce dont les chrétiens étaient souvent accusés. Ignace écouta avec joie cette sentence cruelle, heureux d’être jugé digne de souffrir pour le nom de Christ et comme offrande pour les saints ; se réjouissant, comme autrefois le bienheureux apôtre Paul, d’être lié et conduit à Rome.
Ignace fut donc livré à dix soldats qui, sans égard pour son âge avancé, semblent l’avoir traité avec une grande dureté. Il écrivait aux chrétiens de Rome, leur envoyant sa lettre par des messagers qui suivaient une route plus courte que celle par laquelle il était conduit : « Depuis la Syrie, et jusqu’à Rome, je suis abandonné aux bêtes sauvages sur mer et sur terre ; de jour et de nuit je suis lié à dix léopards, une bande de soldats qui, même lorsque je leur fais du bien, se montrent envers moi d’autant plus cruels ».

Il fut conduit par mer à Smyrne, où il lui fut permis de voir Polycarpe, évêque de cette ville qui, lui aussi, avait été disciple de l’apôtre Jean. Plusieurs autres chrétiens vinrent le saluer et lui demander sa bénédiction. Il écrivit à différentes assemblées, en particulier à celles d’Éphèse et de Rome, des lettres qui ont été conservées. Dans ces lettres d’adieu, il insiste beaucoup sur la grande vérité de l’humanité réelle de Christ. Il met en garde ceux à qui il écrivait contre la mauvaise doctrine qui se glissait parmi les chrétiens, et qui enseignait que le Seigneur n’avait pas eu un corps réel, et qu’ainsi tout ce qu’il avait fait durant sa vie ici-bas, de même que ses souffrances et sa mort, n’avait été qu’une apparence. Ignace combat aussi les docteurs judaïsants, c’est-à-dire ceux qui, déjà du temps de Paul, voulaient mêler la loi à l’Évangile (*). Il faut malheureusement ajouter qu’à ces choses excellentes, Ignace en mêle beaucoup d’autres erronées, surtout par rapport à l’autorité des évêques dans les assemblées. Ses enseignements à cet égard montrent le commencement de l’établissement du clergé remplaçant dans l’Assemblée l’action de l’Esprit Saint.

- L’apôtre Paul les combat, surtout dans l’épître aux Galates.

Mais Ignace n’en était pas moins un bien-aimé saint de Dieu, un fidèle serviteur et témoin de Christ, pour qui il donnait sa vie. Dans sa lettre aux chrétiens de Rome, il les prie de ne rien faire pour empêcher qu’il soit livré aux bêtes : « Vous ne pouvez », dit-il, « me donner rien de plus précieux que ceci : que je sois offert à Dieu en sacrifice, tandis que l’autel est prêt… Priez seulement pour que la force me soit donnée, afin que non seulement je sois appelé chrétien, mais que je sois vraiment trouvé tel ». Et il dit encore : « Laissez-moi devenir la proie des lions et des ours ; ce sera pour moi un très court passage au ciel ».
Cependant les gardiens d’Ignace hâtaient leur voyage, craignant de ne pas arriver avant la fin des jeux où le martyr devait être exposé à la fureur des bêtes féroces. Aussi assistèrent-ils, sans doute, avec impatience à la scène touchante qui se passa avant qu’ils entrassent dans la cité impériale. Aux approches de Rome, ils rencontrèrent une foule de personnes qui sortaient de la ville. C’étaient des chrétiens affligés qui venaient au-devant d’Ignace. Malgré sa lettre, ils le suppliaient de leur permettre de faire leurs efforts pour le sauver ; mais il n’y consentit point. Les soldats accordèrent à Ignace quelques instants pour prier avec ses frères et leur adresser quelques paroles. Il s’agenouilla avec eux et demanda à Christ de mettre fin à la persécution, car il espérait qu’il lui serait donné de mourir pour son troupeau, et qu’ainsi les faibles brebis qu’il aimait tant, échapperaient. C’était le dernier jour des jeux, et il fut conduit immédiatement à l’amphithéâtre.

On voit encore à Rome l’arc de triomphe bien conservé qui fut élevé en l’honneur de Titus, vainqueur des Juifs. Non loin se trouvent les ruines d’un vaste cirque nommé le Colisée. Près de l’endroit où se trouvaient les fameux jardins de Néron, dans un enfoncement de terrain situé entre deux des collines sur lesquelles Rome était bâtie, cet empereur avait fait un lac artificiel. Titus l’avait fait dessécher et avait commencé à faire construire sur cet emplacement un cirque immense, destiné à contenir 80000 spectateurs. C’était le Colisée. On dit que les Juifs captifs furent employés à élever ce gigantesque édifice. Ses dimensions étaient telles que l’arène centrale ayant été une fois remplie d’eau, on put y donner au peuple romain le simulacre d’un combat naval. Mais habituellement il était réservé aux combats de gladiateurs entre eux ou contre des bêtes féroces. Aux jours de fête, des scènes terribles de luttes sanglantes et de carnage avaient lieu dans cette arène. Les Romains les contemplaient et y applaudissaient du haut de leurs sièges disposés en gradins, garantis par des filets à mailles d’or suspendus à des poteaux d’ivoire, de la fureur des bêtes féroces, rendues plus terribles par la faim.

C’est là que le vénérable évêque d’Antioche, épuisé par l’âge et par la fatigue de son long voyage, fut livré aux bêtes sous les yeux de milliers de spectateurs. Il fut bientôt mis en pièces et dévoré par elles. Le vieux pèlerin fatigué entra ainsi dans le repos du paradis de Dieu, auprès de Celui pour qui il avait donné joyeusement sa vie. Il pouvait dire avec Paul : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d’être comparées avec la gloire à venir qui doit nous être révélée… Qui est ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, ou détresse, ou persécution, ou famine, ou nudité, ou péril, ou épée ? … Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains 8:18, 35, 37).

Les amis d’Ignace ne purent recueillir de ses restes que quelques os. Il fut le premier chrétien qui souffrit cette mort cruelle dans l’amphithéâtre du Colisée. Mais après lui bien d’autres subirent le même sort sous le règne de Trajan. « Ils n’ont pas aimé leur vie, même jusqu’à la mort », mais « ils ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage » (Apocalypse 12:11). Quelle gloire les attend dans la première résurrection ! Ils régneront avec Christ. Puissions-nous, dans ces temps moins difficiles, être cependant trouvés aussi fidèles, aussi dévoués au Seigneur !

La marque de la bête

1. 666 est le nombre de la bête et non la marque.

A. Les lettres inscrites sur la mitre du Pape sont: « Vicarius 
Filii Dei » (ext. du journal catholique, Le visiteur du dimanche,
avril, 1915). Aujourd'hui, quoique ces mots ne soient plus
employés sur la mitre papale, ils demeurent le titre officiel du
pape et sont utilisés lors des cérémonies couronnant chaque
nouveau pape.

V - 5 
I - 1 
C - 100 
A - 0 
R - 0 
I - 1 
U - 5 
S - 0
-----
112

F - 0
I - 1
L - 50
I - 1
I - 1
----
53

D - 500
E - 0
I - 1
-----
501

112 + 53 + 501 = 666

2. Le sceau de Dieu ou la marque de la bête.

A. Le sceau de Dieu.

1. Le sceau est apposé sur le front. (Apo. 7:2,3) 

a) Les commandements de Dieu doivent être comme des fronteaux entre nos yeux. Nous devons les serrer dans notre esprit.
(Deu. 6:6,8; 11:18, Jérusalem, « sur ton front »)

b) La loi écrite dans notre esprit, saisie par notre« intelligence ». (Héb. 10:16, Français courant)

2. « Scelle cette révélation, parmi mes disciples ». « Révélation » (Héb. torah - loi) (Esa. 8:16). 

3. Le sabbat du 7ème jour, le signe et le sceau de Dieu.

a) Le sabbat est un signe (Eza. 20:12,20; Exo. 31:17).

b) Un signe - un sceau (Rom. 4:11).

c) Un sceau comprend le nom, la position et la juridiction du léglislateur. Seul le 4ème commandement comprend ces trois éléments: 1) Le Seigneur, 2) Le Créateur, 3) Les cieux, la terre et la mer (Exo. 20:11).

B. La marque de la bête. 

1. Un contraste est fait entre ceux qui portent la marque et ceux qui gardent les commandements de Dieu. (Apo. 14:12)

2. La marque est reçue sur la main droite ou sur le front (Apo. 13:16), c'est donc une contrefaçon du sabbat - du sceau de 
Dieu. 

3. La bête elle-même identifie sa marque:

a) « Le dimanche est la marque de notre autorité, l'église se situe au-dessus de la Bible et son autorité à transférer l'observation du sabbat au dimanche en est la preuve, tout Protestant qui garde le dimanche reconnaît cette autorité ».(trad. de Catholic Record, London, Ontario, 1er sept. 1923)

b) « Il va sans dire que l'Eglise Catholique revendique ce transfert (du samedi au dimanche) comme un acte de son autorité. Et cet acte constitue la marque de son pouvoir ecclésial et de son autorité dans le domaine religieux ».(C.F. Thomas, Chancelier du Cardinal Gibbons).

3. La 2ème bête de l'Apocalypse 13 est les ETATS­-UNIS.

A. Cette bête (nation) s'élève autour de 1798 (au moment où la première bête est conduite en captivité - Apo. 13:10). Elle est semblable à un agneau - une nation chrétienne.

B. Elle monte de la terre (Apo. 13:11) et non de la « mer ». Il s'agit du Nouveau Monde avec sa population clairsemée.

C. Elle opère de grands prodiges, jusqu'à faire descendre du feu du ciel (Apoc. 13:13). Bien que la portée de ce verset soit plus grande, l'Amérique fut la première à faire descendre le feuatomique du ciel. 

Conclusion: Quand les Etats-Unis rejoindront l'apostasie papale en imposant par la loi (Psa. 94:20,21) l'observation du sabbat papal et la profanation du sabbat de Dieu, à ce moment-là, tous ceux qui consciemment suivront la bête en observant le dimanche comme le jour du sabbat recevront la marque de la bête. Laissez le St-Esprit vous sceller (Eph. 4:30), inscrivant la loi (2 Cor. 3:3) le sabbat (y compris) dans votre cœur aujourd'hui.