18 NOVEMBRE: VICTOIRE DE L'ARMÉE INDIGÈNE SUR L'ARMÉE FRANÇAISE
Tout peuple qui oublie son histoire est un peuple zombifié. Un Ayitien, quelle que sa place dans la pyramide sociale ou politique, ne devrait jamais oublier cette date combien importante: 18 novembre 1803. Jean-Jacques DESSALINES, le Général, accompagné de des généraux et soldats, tous nés esclaves, infligent une défaite décisive et ineffable à l'Armée française venue rétablir l'esclavage dans la Colonie de Saint-Domingue devenue Ayiti à l'issue de cette bataille connue sous l'appellation: BATAILLE DE VERTIÈRES.
A l'issue de cet affrontement et de la fuite des français, l'indépendance de la Première République nègre de la Caraïbe et du monde est proclamée le 1er Janvier 1804 sur la place d'Armes des Gonaïves.
Pour marquer l'histoire, les Ayitiens célèbrent en grande pompe cette Victoire de l'Armée indigène tout en ignorant l'occupation humiliante que les occidentaux les infligent depuis l'assassinat de l'Empereur.
18 Novembre ne devrait-il pas être consacrée la JOURNÉE PANAFRICAINE INTERNATIONALE en mémoire des victimes de l'esclavage et de la colonisation et de la migration?
Honneur et respect à nose Aïeux!
#crimecontrel'humanité #colonisation #migrants #Solidaritéafricaine, #Haiti #Antilles #Venezuela #Afrique
PétroCaribe:- Patrick Noramé démonte le rapport de l'ULCC sur sa gestion
L'ancien Directeur du BMPAD dit êtrevictime d'un complot pour avoirmis en question l'empochement de plusde 3 millions de dollars surla commande du carburant et 1.5millions sur la vente du Mazout
Patrick Noramé donné pour être en caval et contre lequel un mandat est décerné est sorti de son mutisme ce Vendredi 25 Janvier. Accusé de mauvaise gestion par un rapport accablant de l'ULCC relayé par la Fondation Je Klere, l'ex DG du BMPAD sous l'administration Privert/Jean Charles s'est dit victime d'un complot. A titre d'exemple, il cite les comptes en banque publiés par l'ULCC et qu'on lui attribue mais qui n'ont rien avoir avec la vérité. Il rejette aussi les accusations selon lesquelles il aurait servi de l'argent de l'institution qu'il dirigeait pour enrichir le Sénateur Nenel Cassis. Le détenteur de trois masters s'est dit prêt à rentrer en Haïti pour se justifier une fois un juge aura fait appel à lui. D'ailleurs il s'est réjoui de la publication prochaine par la Cour des Comptes du rapport d'enquête sur sa gestion des Fonds PétroCaribe." Cele me permettra de présenter ma version des faits et si je suis coupable d'une quelconque corruption je suis prêt à payer pour cela", a martelé Patrick Noramé.
En plus de cela, il déclare être victime d'un complot pour avoir tenté de mettre fin aux contrats de gré à gré de certaines personnes puissantes et qui s'enrichissent sur le dos du peuple. Parmi ces compagnies, il cite celles de Jovenel Moïse. M. Noramé dit être dans le viseur aussi de certaines compagnies qui soutiraient plus de 1.5 millions de dollars Us sur la vente de Mazout, révélant aussi que de grands manitous du pays empochent entre 3 à 4 millions de dollars US sur chaque commande de carburant. " On achète le carburant aux prix du Golf à meilleur prix pour le revendre plus cher aux prix de la Caraïbe", voilà la stratégie, dénonce-t-il.
L'ex DG du BMPAD, un technicien boursier de la Banque mondiale, d'un ton calme olympien a aussi rejeté la thèse selon laquelle il se serait enrichi durant son passage à la tête du bureau de monétisation. Il révéle qu'un directeur de la BMPAD reçoit chaque mois la rondelette somme de 17 mille dollars, donc le montant indexé sur son compte par la Fondation Je Klere est plus que normal. Il
s'est présenté comme un entrepreneur, habitué à gagner de l'argent dès son plus jeune âge.
Patrick Normé s'inscrit aussi en faux contre les allégations selon lesquelles il aurait acheté une maison d'une valeur de 400mille dollars US. " Je n'ai pas de maison à Miami', dit-il. Toutefois, questionné sur la chance de voir aboutir le procès PétroCaribe, l'originaire des Nippes dit y croire même s'il pense que ce sera pas chose facile vu la puissance de ceux qui sont impliqués dans cette vaste corruption.
Nouvelle offensive contre le Venezuela
Une indispensable mise en contexte de la tentative de coup d’Etat de mercredi contre Nicolás Maduro, qui a vu le président américain Donald Trump reconnaître, dans une démarche des plus illégales, le leader non élu de l’opposition vénézuélienne, Juan Guaidó, comme « président par intérim ». Autrement dit, nous sommes en présence de l’un de ces coups d’Etat soutenus par les USA qui ponctuent malheureusement la vie des pays d’Amérique latine. Bon à savoir pour aider à comprendre l’acharnement de Washington contre le gouvernement bolivarien de Maduro : les réserves de pétrole avérées du Venezuela sont considérées comme les plus importantes au monde. – Entelekheia
L’investiture de Nicolas Maduro, ce 10 janvier, provoque déjà des remous politiques et médiatiques. Élu le 20 mai 2018, le président vénézuélien doit faire face à une opération concertée et planifiée des Etats-Unis et de leurs alliés. Prenant pour prétexte initial les conditions électorales qui ont permis la victoire de Maduro, une poignée de gouvernements, repeinte pour l’occasion en «communauté internationale» par le truchement des transnationales de la communication, a décidé d’augmenter d’un cran la pression sur le Venezuela bolivarien.
Comme c’est devenu l’habitude dans le cas du Venezuela, la plupart des médias dominants se vautrent dans les fausses informations et oublient jusqu’au sens même de la déontologie journalistique.
Il convient, pour le lecteur scrupuleux et avide de démêler le vrai du faux, d’exposer les faits, de revenir sur les conditions de l’élection de Maduro, et d’analyser la stratégie de Washington pour punir un peuple jugé, depuis maintenant 20 ans, trop rebelle et encombrant.
Des prétextes fallacieux pour une nouvelle offensive politique
Dans ce nouveau scénario de déstabilisation du Venezuela, les justifications principales invoquées par les gouvernements opposés à Caracas tournent toutes autour des conditions de l’élection de Nicolas Maduro en mai dernier.
Afin de comprendre ces prétextes fallacieux, il nous faut revenir un peu en arrière.
En mai 2016, quelques mois après la victoire de l’opposition aux élections législatives, un processus de dialogue entre le chavisme et ses opposants a débuté en République Dominicaine. Une série de 150 réunions, sous l’égide de l’ancien président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, de l’ancien président de la République Dominicaine, Leonel Fernandez et l’ancien président du Panama, Martin Torrijos, a abouti en janvier 2018, à la rédaction d’un accord portant sur la convocation à une élection présidentielle anticipée ainsi que sur ses garanties électorales.
Or comme l’a souligné Jorge Rodriguez, chef de la commission de dialogue pour le gouvernement : «Tout était prêt [pour la signature de l’accord] jusqu’au pupitre où nous devions faire nos déclarations officielles. Et puis, dans l’après-midi, Julio Borges, l’ancien président de droite de l’Assemblée nationale, a reçu un appel téléphonique de la Colombie de l’ancien secrétaire d’État américain, Rex Tillerson […] L’opposition nous a alors annoncé qu’elle ne signerait pas l’accord. De retour à Caracas, José Luis Rodriguez Zapatero a envoyé une lettre à l’opposition pour lui demander quelle était son alternative dès lors qu’elle refusait de participer à une élection présentant les garanties sur lesquelles elle avait elle-même travaillé.»
L’opposition vénézuélienne se scinde sur la stratégie à adopter. Alors que sa frange la plus radicale décide de ne pas participer, la partie de l’opposition qui n’a pas renoncé à reconquérir le pouvoir par la voie démocratique présentera un candidat, Henri Falcón. Deux autres prétendants participeront à cette élection. Il est donc tout simplement faux de prétendre que l’opposition a boycotté ce scrutin ou que Nicolas Maduro s’est présenté tout seul. Il s’agit là d’un story-telling obéissant à des desseins politiques bien peu démocratiques.
Un système électoral transparent et démocratique
Une des rengaines de Washington et de ses satellites latino-américains ou européens est d’affirmer que les élections au Venezuela ne s’alignent pas sur les standards internationaux en la matière. Ce qui est évidemment faux, mais nécessaire dans ce processus politico-médiatique visant à ne pas reconnaître la légalité de l’élection du 20 mai 2018, et la légitimité du résultat. Pour saisir l’hypocrisie de ces gouvernements sur le pied-de-guerre, attardons nous un instant sur les conditions électorales offertes au peuple vénézuélien depuis l’approbation par référendum de la Constitution bolivarienne, le 15 décembre 1999. Notre lecteur pourra aisément se faire une idée de la transparence des élections au Venezuela en comparant ces mécanismes électoraux avec ceux à l’oeuvre dans son propre pays.
Au Venezuela, pour éviter les fraudes, les élections ne sont pas organisées par l’exécutif via le ministère de l’intérieur. La Constitution de 1999, qui reconnaît l’existence de cinq pouvoirs indépendants – l’exécutif, le législatif, le judiciaire, le moral et le pouvoir électoral- laisse à ce dernier la tâche d’organiser les processus électoraux, en fonction de la Loi organique des processus électoraux.
Ce cadre légal, adopté en 2009, n’a pas été modifié depuis. Il a notamment permis l’élection de multiples représentants de l’opposition à des pouvoirs publics. Aucun d’entre eux n’a d’ailleurs jamais émis de doute sur le bon déroulement du suffrage qui l’a donné vainqueur, et l’opposition n’a elle-même jamais remis en cause le cadre légal des processus électoraux. Ce qu’elle aurait pourtant pu faire au moyen d’un référendum d’initiative citoyenne, prévu pour abroger des lois par l’article 74 de la Constitution. Elle s’est toujours contentée de dénoncer les résultats des élections lorsqu’elle perdait, ou préventivement lorsqu’elle savait qu’elle allait perdre.
En ce qui concerne le vote des citoyens, le Venezuela utilise un double système électronique et manuel. Lorsqu’on entre dans le bureau de vote, on s’identifie aux assesseurs avec sa carte d’identité et l’on active la machine à voter au moyen d’une reconnaissance biométrique. Il est donc impossible de voter deux fois. Après avoir choisi le candidat de son choix, la machine à voter émet un ticket avec le nom du candidat, que l’électeur place dans une enveloppe et dépose dans une urne. Pour finir, après avoir signé le registre électoral, il trempe son petit doigt dans de l’encre indélébile pour s’assurer une deuxième fois qu’il ne répètera pas son vote.
Dans les jours précédant l’élection, Le Centre National Electoral (CNE), organe recteur du pouvoir électoral, convoque tous les partis politiques participants à l’élection à une série de 14 audits préalables. Ainsi, sont mis à l’épreuve les listes d’électeurs, le logiciel utilisé pour la collecte des données électorales, les machines à voter ainsi que leur mode d’assemblage, le système biométrique de reconnaissance des électeurs, l’encre indélébile, le réseau de transmission des données électorales ainsi que le système de totalisation des données. Des observateurs de chaque parti politique participent à ces différents audits précédant le vote des citoyens. Chaque étape doit être approuvée préalablement par tous les participants pour assurer la plus grande transparence de l’élection. Et de fait, elles ont toujours été acceptées jusqu’à maintenant. Ajoutons à cela que tous les partis politiques en présence ont le droit de postuler leurs partisans comme assesseurs, ainsi que de faire participer les observateurs nationaux et internationaux de leurs choix à la surveillance des bureaux de vote.
Le soir des résultats, le CNE procèdera à un nouvel audit où seront tirés au sort, devant les responsables des différents partis, 54,4% (au minimum selon la loi) des bureaux de vote ou l’on vérifiera le résultat électronique. Il s’agira alors de comparer les résultats obtenus dans l’urne après dépouillement avec le résultat électronique. Jamais une erreur n’a été détectée au cours des multiples processus électoraux.
Ces garanties pour blinder le résultat a conduit l’ancien président étasunien Jimmy Carter à définir le système électoral vénézuélien comme étant «le meilleur du monde». Ce sont les mêmes procédures qui ont assuré la transparence de toutes les élections au Venezuela, que se soit par exemple, pour les élections législatives du 5 décembre 2015 (gagnées par l’opposition) ou pour l’élection présidentielle du 20 mai 2018 (gagné par le chavisme).
Comme on peut le voir, le Venezuela apporte plus de garanties électorales que dans de nombreux pays occidentaux, pour ne pas parler des pays du groupe de Lima. La transparence de l’élection de Nicolas Maduro a d’ailleurs été validée par plus de 2000 observateurs internationaux provenant notamment de la Communauté Caribéenne (Caricom), de l’Union Africaine et du Conseil des Experts Electoraux Latino-Américains (Ceela).
Au vu de ce système, on comprend aussi pourquoi une partie de l’opposition a refusé de se présenter à une élection qu’elle aurait perdue. Accepter de participer aux élections revient à s’associer aux audits et à valider la transparence du système électoral vénézuélien. Ce refus de prendre part au processus démocratique a ouvert la voie à la tentative de déstabilisation que nous voyons aujourd’hui.
Au soir de l’élection présidentielle
Au delà des garanties électorales, les pays qui contestent la légitimité du président vénézuélien s’emploient à critiquer les résultats de l’élection présidentielle. Une fois encore, il ne s’agit que d’un prétexte pour légitimer la déstabilisation du Venezuela. Attardons-nous un instant sur ces résultats.
L’élection présidentielle au Venezuela est une élection au suffrage universel direct à un tour. Le président est élu non pas en fonction d’accords parlementaires ou par le choix de «grands électeurs» mais directement par le peuple.
Le 20 mai 2018, 9 389 056 électeurs se sont exprimés dans les urnes, soit 46,07% des citoyens inscrits sur les listes électorales. Le taux d’abstention élevé est encore aujourd’hui utilisé par les adversaires de la Révolution Bolivarienne pour disqualifier la victoire de Nicolas Maduro. Bien évidemment aucun de ces critiques ne mentionnera les dizaines de sanctions financières et de rétorsions à l’économie du pays depuis 2014. Une persécution qui a fortement découragé nombre de Vénézuéliens, et a augmenté leur défiance face à une solution électorale de sortie de crise. De plus, l’appel au boycott des urnes par plusieurs partis de l’opposition a eu aussi une conséquence sur le taux de participation.
Malgré cela, 30,45% des électeurs inscrits ont voté pour Nicolas Maduro au premier tour. Soit un résultat supérieur à ceux du président chilien Sebastián Piñera (26,5%), du président argentin Mauricio Macri (26,8%) ou du président Donald Trump (27,20%). Sans parler des scores réalisés au premier tour par le président colombien (21%) ou par le président Emmanuel Macron (18,19%). Personne évidemment ne conteste la légitimité de leurs élections malgré la faible proportion d’électeurs qui les a choisi.
Une stratégie coordonnée et planifiée depuis Washington
Dès l’élection de Nicolas Maduro, les Etats-Unis vont renforcer la coalition contre le Venezuela dans la région. Le 27 juin 2018, le vice-président américain, Mike Pence, annonçait déjà la couleur depuis le Brésil : «La liberté et la démocratie seront restaurés au Venezuela. Les Etats-Unis demande au Brésil d’adopter une attitude ferme contre le régime de Nicolas Maduro.» Lui faisant écho, le secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, affirmera, le 21 septembre 2018, que les Etats-Unis «continueront d’accroître le niveau de pression» contre le pays bolivarien. Ce même Pompeo réalisera plusieurs rencontres avec les responsables des gouvernements brésiliens, péruviens et colombiens afin de préparer l’opération du 10 janvier.
Mais c’est la réunion du Groupe de Lima, tenue le 4 janvier 2019, qui va véritablement définir le scénario. Au cours de ce cénacle, les gouvernements membres de cette internationale anti-bolivarienne se sont accordés sur une série d’actions à mener contre Caracas. Notons que le gouvernement mexicain, désormais dirigé par le président progressiste Andrés Manuel López Obrador, n’a pas souscrit à ce document et a réaffirmé la volonté de son pays de ne pas s’immiscer dans les affaires internes d’une autre nation, tranchant avec les positions bellicistes du gouvernement précédent et du groupe de Lima.
Le document approuvé à Lima est une véritable déclaration de guerre. En présence du secrétaire d’Etat des Etats-Unis (par visio-conférence), les gouvernements opposés à la révolution bolivarienne se sont entendus pour augmenter la pression diplomatique contre le Venezuela, et persévérer dans leur intention de faire ouvrir une enquête à la Cour Pénale Internationale contre l’Etat vénézuélien. Une demande soutenue, d’ailleurs, par la France.
Les membres du groupe de Lima condamnent la crise économique au Venezuela mais adoptent une résolution pour renforcer le blocus financier contre ce pays. Le texte adopté prévoit d’établir des listes de personnalités juridiques avec lesquels ces pays «ne devront pas travailler, devront empêcher l’accès à leur système financier, et si nécessaire congeler leurs actifs et ressources économiques». De même, la résolution oblige les pays membres du groupe de Lima à faire pression sur les organismes financiers internationaux auxquels ils appartiennent pour empêcher l’octroi de nouveaux crédits à la république bolivarienne du Venezuela.
Plus surprenant encore, cette déclaration commune exige que le gouvernement «de Nicolas Maduro et les Forces Armées du Venezuela renoncent à tous types d’actions qui violeraient la souveraineté de ses voisins». Cette accusation se base sur une réaction récente du Venezuela à une exploration pétrolière autorisée par le Guyana dans une zone territoriale réclamée par les deux nations voisines. Il s’agit là encore d’un prétexte qui fait écho à des fait dénoncés par le président du Venezuela, le 12 décembre 2018.
Lors d’une allocution télévisée, Nicolas Maduro avait dévoilé la présence de 734 mercenaires sur les bases militaires d’Eglin en Floride et de Tolemaida en Colombie. Leur but étant d’agresser le Venezuela ou de préparer une attaque sous faux drapeau dans le but de justifier une intervention militaire contre la nation bolivarienne. Maduro révèlera aussi que le conseiller national à la sécurité des Etats-Unis, John Bolton a incité le nouveau vice-président brésilien, Hamilton Mourao, à organiser des provocations militaires à la frontière avec le Venezuela. La déclaration du Groupe de Lima semble donc renforcer les suspicions d’agression émises par l’État vénézuélien.
Après avoir rappeler que l’élection de Nicolas Maduro était illégitime, le groupe de Lima exhorte le président vénézuélien à ne pas assumer la présidence et à «transférer le pouvoir exécutif, de manière provisionnel, à l’Assemblée nationale». Peu importe que Nicolas Maduro ait été élu grâce au même système électoral qui a permis l’élection du pouvoir législatif. Le but recherché par Washington et ses alliés n’est pas d’ordre démocratique, il est politique : remettre l’opposition à la tête du pays pétrolier.
Cette tentative de coup d’Etat institutionnel, déjà mise en œuvre dans d’autres pays de la région, s’inscrit dans une stratégie de substitution des pouvoirs politiques légitimes. Dés juillet 2017, en toute illégalité, l’opposition a créé un Tribunal Suprême de Justice «en exil» basé au Panama, ainsi qu’un poste de Procureur Général de la Nation «en exil» depuis Bogota. Ces instances fantoches essaient depuis de se substituer aux pouvoirs légitimes vénézuéliens.
En lien avec une Assemblée nationale, elle même déclarée en outrage judiciaire en mars 2017, ces parodies de pouvoirs publics réaliseront un simulacre de procès depuis le siège du Parlement colombien (sic), et condamneront le président vénézuélien Nicolas Maduro à une peine de 18 ans et 3 mois de prison.
Pour illustrer cette situation saugrenue, imaginons un instant qu’un groupe de Gilets jaunes français désigne un Garde des Sceaux et une Cour de Cassation « en exil » et que celles-ci organisent un simulacre de procès pour condamner Emmanuel Macron à 18 ans de prison depuis la Douma russe. Cela prêterait à sourire, mais que ce passerait-il si plusieurs états de par le monde reconnaissaient comme légitimes ces pouvoirs judiciaires « en exil » ? Il y a fort à parier que l’on entendrait un grand nombre de voix crier, à juste titre, à l’ingérence étrangère voire à la tentative de coup d’Etat. L’exemple que nous venons de mentionner peut paraître ridicule, mais c’est bien ce qui est en train de se dérouler au Venezuela.
Il ne faut pas prendre ces manœuvres à la légère. L’attentat manquée au moyen d’un drone chargé de C4, qui a eu lieu le 4 août 2018, ne visait pas seulement à éliminer Nicolas Maduro mais tous les pouvoirs publics de la nation, dans le but de leur substituer leurs homologues fantoches et illégaux. La constitution de pouvoirs parallèles n’est pas un cirque politico-médiatique mais fait partie intégrante d’un coup d’Etat institutionnel en préparation.
De même, déclarer Nicolas Maduro illégitime est un message virulent pour les principaux partenaires économiques de Caracas (la Chine, la Russie ou la Turquie) leur notifiant que les accords signés avec le gouvernement bolivarien ne seront pas reconnus dès lors que Nicolas Maduro aura été renversé. Un conflit avec le pays caribéens pourrait avoir des répercutions bien au delà de ses frontières. Sergueï Riabkov, le vice-ministre des Affaires étrangères russes a, en ce sens, appelé «les exaltés de Washington à ne pas tomber dans la tentation d’une intervention militaire» au Venezuela.
D’autre part, c’est aussi un message destiné aux forces armées nationales car, si le président Maduro est illégitime, cela revient à décapiter le pouvoir militaire de son commandant en chef.
C’est dans cet optique qu’il convient de décrypter le scénario élaboré par les Etats-Unis et ses alliés. En conformité avec la résolution du Groupe de Lima, l’Assemblée Nationale du Venezuela, en outrage judiciaire et dont les décisions sont nulles et non avenues, a déclaré que la prise de fonction de Nicolas Maduro était une «usurpation de pouvoir». En conséquence, elle s’apprête illégalement à assumer le pouvoir exécutif durant «une période de transition». Le 8 janvier, une loi sur la transition a été discuté au sein de l’hémicycle vénézuélien dans le but de s’emparer du pouvoir exécutif à partir du 10 janvier.
Durant les discussions, le député Americo de Grazia a appelé tous les secteurs à s’aligner sur les autorités parallèles crées par l’opposition et appelé à prendre la rue pour «harmoniser les actionsinternationales, nationales et institutionnelles».
Quant au nouveau président de l’instance législative, Juan Guaidó, il a appelé les militaires vénézuéliens à renverser le gouvernement à partir du 10 janvier.
Le décor est planté. L’épreuve de force imminente. Reste à savoir quelles personnalités politiques et médiatiques justifieront la violation de la souveraineté du Venezuela et le non respect de ses institutions.
La CEDH confirme à l’unanimité l’absence de droit au mariage homosexuel
MARIAGE HOMOSEXUEL - JUGEMENT DE LA COUR DES DROITS DE L'HOMME DE STRASBOURG - FRANCE À l'unanimité, la Cour mondiale des droits de l'homme a établi, textuellement, qu'il n'y a pas de droit au mariage homosexuel". Les 47 juges des 47 pays du Conseil de l'Europe, qui sont membres de la Cour plénière de Strasbourg (le tribunal des droits de l'homme le plus important au monde), ont publié une déclaration de grande pertinence qui a été étonnamment réduite au silence par le progrès de l'information et son domaine d'Influence. En fait, à l'unanimité, les 47 juges ont approuvé la décision selon laquelle "il n'y a pas de droit au mariage homosexuel". La phrase était basée sur une myriade de considérations philosophiques et anthropologiques basées sur l'ordre naturel, le bon sens, les rapports scientifiques et, bien sûr, le droit positif. Dans ce dernier cas, en particulier, le jugement était fondé sur l'article 12 de la Convention européenne des droits de l'homme Cela équivaut egalement aux résolutions des traités relatifs aux droits de l'homme, notamment les articles 17 du Pacte de San José et 23 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.Dans ces résolutions historiques, la Cour a décidé que la notion de famille envisage non seulement «le concept traditionnel du mariage, c'est-à-dire l'union d'un homme et d'une femme», mais aussi qu'ils ne devraient pas être imposés aux gouvernements une «obligation d'ouvrir le mariage à des personnes du même sexe».En ce qui concerne le principe de non-discrimination, la Cour a également ajouté qu'il n'y a pas de discrimination, puisque "les États sont libres de réserver le mariage uniquement aux couples hétérosexuels". **** Il est important et absolument nécessaire de diffuser ce genre de nouvelles parce que les gouvernements et les sympathisants des lobbies homosexuels ne veulent pas que les gens le sachent.Aidez à la diffusion de cette decision ! De toute évidence, cela n'interesse pas les médias de faire connaître cette information :
http://www.medias-presse.info/la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme-confirme-a-lunanimite-labsence-de-droit-au-mariage-homosexuel/56049/
Polifront – Contrebande : 5 camions saisis, 3 Dominicains et 6 Haïtiens arrêtés
https://rezonodwes.com/polifront-contrebande-5-camions-saisis-3-dominicains-et-6-haitiens-arretes/Lundi 21 janvier 2019 – Le Directeur Général de l’Administration Générale des Douanes, Romell Bell, a annoncé l’arrestation de 9 personnes, 3 ressortissants dominicaines et 6 Haïtiens.
Ces arrestations ont été réalisées par les agents de la Police Frontalière d’Haiti (Polifront), dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la fraude.
Le DG de la Douane a également révélé que cinq camions de marchandises en provenance de la République Dominicaine ont été confisqués samedi soir par les forces de l’ordre.
Par contre DG Bell a dit ignorer, pour l’instant, l’identité des propriétaires de ces véhicules saisis.
Dossier à suivre..